Les derniers jours de Rabbit Hayes – Anna McPartlin

Un nouveau livre commencé pendant les vacances. J’avais envie de changer de style, la couverture a attiré mon oeil et l’histoire, pourquoi pas même si le sujet ne me semblait pas des plus drôles à aborder en cette période de juillet marquée par de douloureux souvenirs trop semblables à l’histoire de Rabbit Hayes.


Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n’a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu’elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l’espoir de la sauver s’amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s’interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.

Anna McPartlin nous fait partager ces neuf journées si spéciales dans la vie de Rabbit et de ses proches. Mélancolique et drolatique à la fois, Les Derniers Jours de Rabbit Hayes nous entraîne dans un voyage émotionnel intense. À travers une galerie de personnages touchants, ce récit sur le deuil déborde d’un optimisme rare et nous rappelle que, quelles que soient les circonstances, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.


On connaît dés le début l’issue réservée à notre héroïne. On sait qu’elle vit ses derniers jours et à travers ses souvenirs et ceux de son entourage, on vit des derniers jours de Rabbit Hayes, cette mère célibataire, dernière d’une fratrie de 3 enfants qui vit une relation privilégiée avec ses proches. On découvre son adolescence, ses amours, ses combats, bref sa vie.

J’avoue que j’avais peur que compte tenu du sujet, ce livre allait être difficile à lire mais non. Il se lit vite et bien. On veut vivre intensément ses derniers jours, découvrir l’histoire qui lie l’ensemble des personnages.

C’est touchant, émouvant mais aussi drôle avec un humour caustique que j’ai adoré. Je suis passée du rire aux larmes tout au long des pages .

Un livre marquant tout point de vue à n’en pas douter.

Je ne peux que vous le conseiller sincèrement vous ne serez pas déçu.

Publicité

La mémoire de Babel – Christelle Dabos

Le voilà enfance troisième tome de la passe miroir. J’étais restée toute triste à la fin du deuxième livre de savoir Thorn et Ophélie séparer et livrés à des destins peu réjouissants.


 

Deux ans et sept mois qu’Ophélie se morfond sur son arche d’Anima. Aujourd’hui il lui faut agir, exploiter ce qu’elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d’informations divulguées par Dieu. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d’adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn ?

 


C’est donc avec plaisir que j’ai commencé ce livre pour me rendre compte que j’avais oublié pas mal d’éléments. Je me suis sentie perdu au tout début. Il faut dire que de nombreux mois se sont écoulés et que j’ai bouquiné un certain nombre de livres entre les deux.

Mais de-ci de-la, des informations du passé sont rapportées et ma mémoire a retrouvé ses connexions au fur et à mesure que les pages défilaient. Tout comme mon envie de vite savoir ce qu’il allait advenir de nos héros.

Ophélie est soumise à diverses épreuves sur Babel, pas toujours drôle. Certaines lui permettent de mener son enquête afin de retrouver Thorn. Je ne vous en dévoilerai pas plus au risque de couper le suspens de ce tome 3.

Toujours est il que j’ai eu du mal à vraiment rentrer dans l’histoire.  Autant j’avais adoré le 1 et le 2, autant sur celui-cite reste plus mitigée. J’ai bien été emporté dans les aventures d’Ophélie sur Babel mais pas au point de ne pas lâcher le livre. Non j’ai pris mon temps pour le lire, tout comme il va falloir prendre le temps de patienter avant la suite des aventures de la passe miroir.

King’s Cage (tome 3 Red queen) – Victoria Aveyard

On retrouve Mare là où on l’avait laissé dans Glass Sword, le deuxième volume de la sage Red Queen.


Mare Barrow a échangé sa liberté contre celle de ses amis. Retenue prisonnière par l’homme qu’elle aimait autrefois et désormais roi, Maven, elle est dans l’incapacité d’utiliser son pouvoir et subit maintes humiliations et mauvais traitements.Pendant ce temps, la rébellion continue de s’organiser, de s’entraîner et d’étendre son influence, plus que jamais décidée à lutter contre l’oppresseur. Mais en l’absence de la faiseuse d’éclairs, qui mènera cette armée au bout de son ambition ?Un troisième et avant-dernier tome tout en tension, où une simple étincelle peut provoquer le plus destructeur des incendies et où la moindre goutte de sang peut engendrer le plus terrible massacre.

 


Il y a tout de même une différence avec les précédents volumes puisque désormais on a le récit vu du côté de Mare mais aussi de Cameron. Ca permet de voir l’évolution de la situation de divers points de vue. En même temps, compte tenu de circonstances, le choix de cette narration s’imposait sinon on aurait perdu une partie de l’histoire.

Les mensonges sont de retour à la cour des argents, les tromperies également, les suspicions, bref l’intrigue continue.

Ce tome est à la fois plus flou et plus riche que les précédents. Je trouve qu’il y a plus d’action notamment vers la fin. Mais c’est aussi plus compliqué à comprendre avec les différentes alliances qui se mettent en place.

Et surtout, plus j’approchais de la fin et plus je me disais que ce livre ne pouvait pas être la fin de la série, trop de questions restant en suspens. Et en effet, a priori, il y aura bien un quatrième tome prévu en 2018, de même qu’un film.

Je me suis laissée prendre au jeu de cette Red Queen au fil des livres. C’est divertissant, pas compliqué à lire et assez rapide. De quoi passer un bon moment sans se prendre la tête.

Glass sword (tome 2 Red queen) – Victoria Aveyard

On retrouve Mare, Cal, Kilorn et tous les autres personnages du 1er tome de cette saga Red Queen.


Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre.
Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours.
Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.


La trahison de Maeven est difficile à accepter  pour Mare. Cal reste un élément dont tout le monde se méfie et il devient une monnaie d’échange de luxe pour la garde écarlate.

La découverte de nouvelles forces laisse nos héros avec beaucoup de questions quant à la suite des événements où se mêle l’envie de vengeance et la peur.

Va alors commencer une traque avec un jeu du chat et de la souris entre les différents protagonistes des camps adverses. De la tactique, de la stratégie, des coups bas, tout est permis désormais.

Les relations de Mare, Cal et Maeven évoluent beaucoup dans ce volume, c’est un peu le je t’aime moi non plus.

Ca bouge pas mal, il y a de l’action mais bizarrement j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de répétitions tout au long des chapitres. Comme l’impression de ne pas avancer. Il a fallu attendre la fin pour voir une différence mais là encore ça sonne comme une ressemblance avec la fin de Red Queen …. un gros suspens.

Plus qu’à enchaîner sur le 3ème opus.

Red Queen – Victoria Aveyard

Une nouvelle saga plutôt adolescente à la base mais j’avais envie de sortir de l’atmosphère de Outlander et j’ai pas mal vu ces livres tournés sur le net.


Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.


Alors c’est clairement pour un public ado. Ca se sent tant dans le style plutôt simple et rapide à lire que dans l’histoire qui mêle action et romance  à l’eau de rose de midinette.

Malgré tout je me suis prise au jeu des personnages et à l’histoire de Mare Barrow, la rouge détentrice de pouvoir argent. Car oui dans cette saga, il est question d’une dualité entre deux populations que seul le sang distingue.  Les argents qui dirigent le royaume et possèdent des pouvoirs leur permettant de faire tout et n’importe quoi ou presque. Et les rouges, le petit  peuple esclave des mieux nés qu’eux, domestiqué par les argents, laissé dans l’ignorance et envoyé au combat.

Au tout début, j’ai eu le sentiment d’être dans l’univers de Hunger Games et Divergente à la fois. Car oui Red Queen est de la trempe de ces deux sagas. On y retrouve les mêmes ingrédients.

Au fur et à mesure de l’avancée de ma lecture, j’avais envie de savoir où est-ce-que ça allait basculer, car clairement on sent qu’il y a un truc qui cloche mais j’avoue avoir été surprise par le rebondissement final que je n’avais pas vu venir et qui du coup permet d’introduire la suite de cette trilogie.

Ce n’est ni un bon roman, ni un mauvais, ça se laisse lire et ça divertit sans trop se poser de question et ça tombe bien car c’est ce que je recherchais.

Outlander : la croix de feu # partie 2, le temps des rêves – Diana Gabaldon

On continue avec la saga outlander et ce tome 6.

On poursuit donc les aventures de Claire, Jamie, Brianna, Roger et tant d’autres.


Après la défaite de Culloden, une colonie d’Ecossais s’est rassemblée en Caroline du Nord. Mais le répit est de courte durée pour Claire et son mari Jamie Fraser, à la tête d’une petite communauté isolée dans les montagnes. Lors du troisième mariage de Jocasta, la tante de Jamie, le  » jeune  » marié est agressé, une esclave est assassinée et un fabuleux trésor français refait surface. Très vite, plane sur toute cette affaire l’ombre de Stephen Bonnet, le pirate irlandais qui a déjà provoqué d’indicibles souffrances. Les prémices de la guerre d’Indépendance se font sentir dans la région… Jamie et Roger prennent les armes et affrontent les périls du champ de bataille, au désespoir de Claire et de Brianna.


Tout débute par le mariage de Joscasta, la tante de Jamie, où divers événements mineurs se déroulent.

Et puis d’un coup, tout se précipite, un empoisonnement, une tentative de vol, le retour d’un personnage qu’on aurait préféré ne pas revoir.

Bref ça devient plus mouvementé et le réquisitionnent de la milice contre les régulateurs va accélérer les choses.

On a peur, on sourit, on craint le pire… Ce tome joue avec nos émotions et ça fait du bien après le précédent volume que j’avais trouvé monotone. Ce volume là ne cesse de nous surprendre. A chaque chapitre son lot d’émotions qu’elles soient positives, négatives, drôles ou effrayantes. Ca bouge, ça rit, ça tremble, ça avance.

Et ce rythme va se poursuivre jusqu’à la fin avec des révélations toutes plus dérangeantes les unes que les autres et qui laissent entrevoir une suite pleine de rebondissements.

Je me suis vraiment régalée avec ce livre qui renoue avec ce que j’avais aimé dans les premiers tomes. On découvre un peu plus les personnages mais avec de l’actionneur ne pas s’ennuyer. Et tout ça, en passant par tous les registres des émotions possibles.

Vite la suite…

Outlander : la croix de feu # partie 1 – Diana Gabaldon

Retour sur la saga outlander avec ce tome 5.

Qu’il est agréable de retrouver Claire et Jamie après les avoir délaissés pour d’autres lectures.


Claire, exilée au Nouveau Monde, l’a lu dans ses livres d’histoire et Jamie, son époux, est bien placé pour savoir que ses prédictions se réalisent toujours. Mais ils ignorent que leur fin est proche. C’est en tout cas ce qu’a découvert leur fille, Brianna, en se documentant sur ses parents. Restée au XXe siècle, elle a lu dans une vieille gazette l’avis de décès d’un James Fraser et d’une Claire Beauchamp, brûlés dans l’explosion de leur maison le 29 janvier 1776. Voilà pourquoi elle décide de quitter l’univers des Beatles et du Coca-Cola. Pour tenter, à son tour, de récrire l’avenir… Suivi par Le Temps des Rêves Après La Croix de feu, où l’on retrouvait Claire et son mari, Jamie, en Caroline du Nord, alors que la guerred’Indépendance américaine était sur le point d’éclater, ce nouveau tome de la grande saga de Diana Gabaldon permet d’en découvrir les derniers – et nombreux – rebondissements. Le colonel Fraser s’engage dans la bataille d’Alamance, qui va se révéler décisive. Brianna tremble pour Roger, son cher époux, et l’automne de 1771 à Fraser’s Ridge va obliger Claire à déployer toutes les ressources de sa science du XXe siècle pour tenter de sauver ceux qu’elle aime.


Nous voilà au Gathering avec tout le clan de Fraser’s Ridge pour assister à cette fête qui réunit les écossais du nouveau monde. On y découvre de nouveaux personnages et aussi de nouveaux évènements survenus non loin de là et qui vont entraîner les bouleversements dans le futur de nos héros.

La première moitié du livre m’a semblé longuette puisque l’on a vécu une seule et unique  journée avec du coup des détails qui n’ont pas vraiment d’intérêt pour l’histoire. J’avoue m’être un peu ennuyée par moment. Une fois la famille de retour à Fraser’s Ridge, ça devient plus intéressant. Le temps s’écoule plus vite et la mise en place de la milice donne un léger mouvement au récit. Certaines situations sont de plus cocasses, voire même drôles.

Sur la seconde moitié, tout s’accélère et notamment le temps le temps qui file plus rapidement de page en page. Nous voilà en hiver avec son lot de fêtes et de coutumes, avec aussi des découvertes dérangeantes pour certains de nos héros.

Un livre qui ne renferme pas de véritables éléments clés à mon sens. Plutôt un livre de transition relatant le quotidien de chacun des personnages. J’ai eu plaisir à retrouver la bande Fraser mais parfois c’était un peu « lourd ». Mais je continue malgré tout pour connaître le devenir de Claire et Jamie.